Un été dans les vignesÀ te voir prendre des psychédéliquesSurveiller, puis vomir La petite gare prétextePour grappiller quelques minutes du soleil roseLa journée à préparer, accueillir, faire en sorteLe beurre au shit, en bloc sur la langueJe nous vois enfants, je bute en toucheDans l'estomac l'ouverture qui te plait tantDes Alpes, du largeProjections prétextesParler de… Lire la suite

Je bois un verre avec S. Elle me flatte beaucoup. J'ai rarement vécu ça : elle me parle de mon écriture, elle a de grands yeux verts, je la trouve très belle. Je suis profondément triste car je ne romantise pas l'écriture. Je ne le fais plus. J'écris pour échapper à un sentiment d'inadéquation. Elle… Lire la suite

les anges, mais qui peut bien s’en soucier ?

Je te regarde lancer des bâtons sur le pommier, pour tenter de faire tomber les plus mûres. Tu le fais avec hésitation, le corps rigide, puis avec vigueur, les bras allongés, emmaillottés de laine grise, et c’est évident à ce moment-là, que toutes mes certitudes s’effondrent. Deux petites pommes se décrochent, atterrissent dans un bruit… Lire la suite les anges, mais qui peut bien s’en soucier ?

cornetti morbidi

planches phrénologiques, spray antibactériens (je vous préviens, les exercices de logique sont d'une facilité déconcertante, ils sont proposés à des personnes plus âgées) église visage velours marguerite jaune(dans vingt minutes je vous demanderai de me les répéter dans l'ordre)hier, trois ambulances dans le quartier, qui se suivent, les stores à demi-fermés zèbrent les stroboscopies, hachurent… Lire la suite cornetti morbidi